Stand Up The Ghetto.

Messages : 75 Date d'inscription : 17/03/2013

Brooklyn, une belle journée ensoleillée de mars.

Après une magnifique victoire face à ce psychopathe de Randy Orton, Shad Gaspard vient profiter de quelques jours de repos avant le deuxième chapitre de cette belle épopée, digne d’Homère ou d’Ulysée. Et quoi de mieux que de se reposer à la maison... Mais vous connaissez ce bon vieux Shad, le repos, ce n’est pas son fort. Il est jeune, beau, sémillant et un tantinet hyperactif. Alors quitte à profiter du charme pittoresque et quelque peu brut de Brooklyn, autant se balader et aller s’enrichir spirituellement. Et s’il y’a un endroit où la culture est une religion dans ce quartier, c’est la Brooklyn Public Library, véritable temple dédié à la connaissance. C’est ici que nous retrouvons Shad et son conseiller en communication, «The Coach » Jonathan Coachman.

Shad – Je sens que ça va être un très bon moment. Partager son vécu est une chose très enrichissante pour un homme.

Coach – Ouais, c’est sur. Puis c’est bon pour ton image aussi ! Allez, viens, on va préparer tout ça. Ils seront là d’une minute à l’autre.

...

Nous voici à l’intérieur de la bibliothèque, 20 minutes plus tard. Shad Gaspard est assis sur un pouf, un vague sourire aux lèvres, ébahi. Face à lui, une trentaine d’enfants de la Berkeley Elementary School, tous agés de 9-10 ans, venus rencontrer la star, celui que l’on appellerait sympathiquement « le régional de l’Étape » au Tour de France.

Shad – Salut les enfants, merci d’être venus aussi nombreux. C’est un vrai plaisir d’être là avec vous, et je ne dis pas ça par correction, mais par pure sincérité. C’est pour moi un véritable honneur d’être là, avec vous tous. Comme vous, j’ai fait mes premiers pas à l’école à Berkeley, avec Miss Jackson en institutrice. Les années ont passé, et je vois des visages familiers. J’ai côtoyé vos frères et sœurs, pour certains vos parents peut être. Et je tenais à partager avec vous, vous transmettre ce qui a fait de moi un homme meilleur. Et aussi répondre à vos nombreuses questions, enfin si je le peux. Miss Jackson m’a dit que vous aviez parlé de moi à l’école, afin de préparer cette rencontre. Alors, je vous écoute les enfants.

Tyrone – Euh ... On t’a connu gangster à l’époque avec JTG, et moi je vous adorais comme ça ! Et là, je t’ai vu face à Randy, tu es beaucoup plus triste... Y’a plus de sourire sur ton visage, pourquoi ?

Shad – Très bonne question Tyrone. Très très bonne. Je vais t’expliquer ce qu’il s’est passé à la WWE. Quand je suis arrivé, on m’a demandé d’où je venais. Alors, moi j’ai dit « Bah Brooklyn ! ». On m’a dit « Alors tu seras un gangster. » Et tu sais ce qui est triste Tyrone ? C’est que j’ai voulu leur dire que je n’étais pas un gangster, sauf que pour eux, si t’es de Brooklyn, t’as forcément un 9mm planqué dans ta poche, t’as une casquette à l’envers et tu parles en employant des mots qui font rire, parce que personne les comprend. Alors, évidemment, avec Jayson, on s’est marrés, on a traversé le monde, on a rencontré des gens extraordinaires. Mais, au fond de moi, celui que je montrais au monde entier, ce n’était pas moi. Tu comprends ? C’est comme si toi un jour, tu veux devenir un journaliste spécialisé en nature ou en sciences, et qu’on te dit « Tyrone, tu viens de Brooklyn non ? Alors on va te laisser couvrir une guerre de gangs. » Et ça c’est frustrant. Alors, quand j’ai pu revenir dans le monde du catch, j’ai dit ce que je voulais faire, mon projet. Et la Direction a dit qu’elle était d’accord, que j’avais le potentiel pour réussir. Et même si je ne souris plus, que je ne fais plus de blague. Je peux te dire que je n’ai jamais été aussi heureux que maintenant. Est-ce que ça répond à ta question Tyrone ?

Le petit hoche la tête, et c’est un autre enfant black qui lève la main.

Mike – Mon papa il a dit que ce que vous disiez à la télé, c’était très dangereux, et qu’il vous trouvait raciste. Vous êtes raciste comme certains blancs ?

Shad – Tu as raison. Mais j’aimerais clarifier quelques points. Je ne veux pas rentrer dans un débat idéologique, j’en ai déjà trop fait. Tu sais, quand j’ai fait mon discours d’arrivée, j’ai exprimé mon idée, ma vision du monde. Le souci, c’est que les gens ont mal compris mon message. Et le simulacre de scène qu’a offert Orton avec cette torture d’un noir, n’a fait que renforcer mon erreur. Muhammad Ali, mon idole, a fait la même erreur que moi et s’est justifié par une magnifique citation « Haïr les gens pour leur couleur est faux. Peu importe la couleur, c’est juste terriblement faux. »Je ne pense pas que les noirs n’ont eu aucune chance de s’en sortir. Je ne suis pas stupide comme l’a prétendu Orton. Nous sommes le seul grand pays au Monde qui a un président noir, notre star des médias nationale est noire, je le sais. Plus que jamais, j’ai envie d’entonner cette chanson d’Aretha Franklin « America! America! God shed his grace on thee, And crown thy good with brotherhood ,From sea to shining sea!” Des progrès considérables ont été faits dans la lute contre le racisme, c’est indéniable. Mais nous sommes les USA ! UNITED States of America. United ! On peut faire mieux, je le sais. Je veux que vous, les jeunes, ne viviez pas ce que des hommes comme Jayson ou moi avons vécus, des remarques comme « T’es black ? Alors tu feras un gangster. » Je ne veux pas d’une guerre noirs contre blancs. Cela ne résoudrait rien ! Je veux juste une égalité de chances pour des enfants nés comme vous, ici à Brooklyn, et d’autres nés en plein dans le Connecticut. Tu vois ? Je sais que si personne n’appuie cette noble cause, rien ne changera. Alors même si je ne suis qu’un humble et modeste citoyen, je crois en un monde meilleur ! Je veux une liberté pour tous, une véritable égalité, quelque soit notre couleur, et le pire dans tout ça, c’est que je sais que nous pouvons le faire ! Mais je ne suis pas celui que les médias disent... Je ne suis pas un fou qui se revendique le Martin Luther King du XXI ème siècle, je ne suis pas un nouveau Mandela ! NON ! Ca serait le pire des blasphèmes, tu te rends compte ? Ces hommes ont donné leur vie pour changer les choses ! Et ils l’ont fait... Moi je ne suis qu’un homme qui croit en un rêve, comme toi, comme ton amie lorsque vous vous endormez le soir, en rêvant d’un monde merveilleux. Le jour où on aura cette égalité, alors ce sera merveilleux. Et on peut le faire... Oh yeah... YES WE CAN !

Whoopa Obama Style ! PSY, in ya’ face !

Tyrone – Tu vas faire quoi maintenant Shad? Tu veux le titre de champion du monde ?

Shad – Qui ne voudrait pas d’un titre de champion du monde ? C’est un objectif, c’est certain. Mais je sais qu’il me faut faire mes preuves, rien n’est acquis sans effort. Après avoir battu un ancien 9 fois champion du monde, ce qui reste malgré tout une belle performance, les dirigeants ont décidé de me faire affronter un « petit nouveau ». Enfin, si je puis m’exprimer ainsi. Le « Sauveur intellectuel des masses» Damien Sandow. Aussi curieux que cela puisse paraitre, c’est peut-être celui qui me ressemble le plus. Après tout, nous sommes tous les deux des personnes voulant défendre une noble cause. La mienne est idéologique, et la sienne est profondément culturelle. Mais saviez-vous que ce sauveur, que vous avez tous vu à la télé comme un brillant intellectuel, était un ancien catcheur au look de jeune petit arrogant ? Vous savez, ce genre de mec qui vous prend de haut et qui dès que la bagarre commence, préfère fuir et laisser ses petits camarades se défendre seuls... Un Dolph Ziggler en moins bien. Tenez, je dois avoir sa photo sur moi... Attendez les enfants.

Shad sort sa tablette et fait défiler les photos, jusqu’à ce que l’on tombe sur ça :

Les enfants semblent choqués.

Shad – Qui aurait cru que cet homme, au look digne d’un fan des Backstreet Boys, aurait pu devenir un sauveur intellectuel, citant du Shakespeare et du Molière, comme un érudit ? Étonnant n’est ce pas ? Je me souviens de lui à cette époque. Nous nous avions déjà fait face, à l’époque où j’étais ce gangster si apprécié. Il avait déjà ce regard fier avant le combat, peureux pendant, et lâche à la fin. La barbe en moins. Reprenons l’histoire au début. Le petit Aaron, c’est son nom, a vu le jour dans une bourgade aisée du Massachussets, et a grandi dans une situation favorable en poursuivant ces études dans une école privée catholique qui l’a éduqué dans les bonnes mœurs. Et c’est avec le petit détail que je vais vous dire va révéler le secret qui explique la réussite momentanée de Damien Sandow. Cet homme a suivi avec succès des longues études de psychologie. Alors, je me doute que pour vous, le rapport entre la psychologie et le catch est difficile à cerner, n’est-ce pas ? Alors, laissez-moi vous éclairer dans votre découverte. La psychologie, c’est l’art de cerner ce que ressent l’autre, l’art de découvrir et d’explorer la personnalité de celui avec qui l’on échange. Et cette faculté peut s’avérer redoutable. Après tout, qui na jamais rêvé de deviner ce que pense l’autre, d’anticiper les attaques, lire dans le regard et les pensées de son adversaire, ou trouver le point faible ultime qui peut terrasser votre adversaire. Et c’est ainsi que Aaron est devenu un homme. En utilisant son pouvoir pour atteindre les sommets. Et voyant qu’il était malgré tout plus intelligent que ses congénères lutteurs, Damien Sandow a poussé ses facultés dans un culte de la personne, se décrivant comme un hypothétique sauveur intellectuel de la masse. Au fond, qu’est ce que cela veut dire ? Que lui, puisque intelligent, veut prendre les gens moins instruits sous son aile pour les améliorer ? C’était une bonne idée après tout, mais lui a tout gâché. Il avait décidé que, plutôt que de rendre son idée pédagogique, il a préféré faire venir des prétendus idiots pour les exposer aux yeux de tous et les ridiculiser. Idée misérable d’un homme qui l’est tout autant. Quand on a du savoir comme lui l’a, autant partager. Regardez, moi par exemple, mon statut d’adulte, qui a vécu pas mal de choses ou d’expériences, bonnes ou mauvaises, me permet de venir passer du temps dans ce lieu sacré qu’est la bibliothèque afin d’échanger ce qui fera pour vous quelques souvenirs et vous permettra peut être d’évoluer et de vous servir de certaines idées évoquées pour devenir de meilleurs hommes, ou femmes bien évidemment Mesdemoiselles.

Petit sourire chez ces demoiselles. Ouais Shad, c’est un peu le Julio Iglesias de Brooklyn, baby.

Donc comme je le disais, Sandow est un illustre idiot. Un intelligent diminué. Une sorte d’Isaac Newton de la prétention. Pourquoi se servir de son pouvoir pour diminuer les autres ? Vous savez, c’est un peu comme si, pour se conforter de son intelligence, il prenait un malin plaisir à réduire les autres. Mais je ne veux pas que cet homme puisse continuer à se jouer de ses concitoyens, et c’est pourquoi dès que nous serons l’un et l’autre face à face, il verra que je ne suis pas inférieur à lui, je le défierais, je lui ferais ravaler ses moqueries et insultes qu’il a fait subir à bon nombre d’innocents jusqu’à maintenant. Cette fois-ci, il n’aura pas son regard moqueur quand il posera ses questions. Je poserai les questions, et c’est son âme qui devra répondre. Son moi intérieur. Je veux lui faire affronter ses erreurs, le mettre face à son esprit, je veux qu’il comprenne que nous apportons tous quelque chose à la société, même si nous ne sommes pas tous intelligents.

Joli projet.

Cet homme n’a connu aucun succès majeur en solitaire, n’a rien remporté et a servi de jobber face à des mecs comme Sheamus. En quoi cela est une satisfaction ? Aucune réussite. Son seul salut survient en équipe quand il y’a quelqu’un pour assurer ses arrières ! Son premier méprisable passage à la WWE était une équipe de pseudo-playboys avec un homme retourné dans le cruel anonymat des gens prétentieux. Il a eu son quart d’heure de gloire, pendant un mois, et après il s’est fait renvoyer à l’entrainement car il était trop faible pour le main roster. Félicitations Damien ! Les années ont passées, il s’est fait la main dans des fédérations devant 30 personnes à affronter des piliers de bars, des mecs prêts à monter sur le ring pour un repas chaud. Sauf qu’on est pas dans Rocky, petit homme ! Le coup du tocard qui boxe pour 30$ et qui se voit offrir une chance face au champion du monde, qui résiste héroïquement et sort toutes ses tripes et se fait acclamer par des milliers de personnes, c’est pas la vraie vie ! Damien se fait des illusions... Et voit ses espoirs de succès en solo ont vite été déchus. Alors, il est reparti en équipe, à faire un minable duo avec l’homme qui voulait copier la moustache à Larry Bird, Cody Rhodes ! Je connais Cody, et même si son style vestimentaire laisse fortement à désirer, il est de cette lignée grandiose des Rhodes. Et le garçon est sacrément talentueux. Il a porté le duo pendant de longues semaines, et notre Sauveur a pu avoir une seconde chance à la gloire. Adieu le look de playboy de seconde zone, voici le grand Damien, avec un look d’homme politique du 19è siècle ! Au même titre que le look, la philosophie a changé. L’homme se met enfin à parler, et comme je vous l’ai dit précédemment les enfants, il fait étalage de sa culture en faisant des figures de style, des métaphores, des citations de Shakespeare, des philosophes grecs comme pour prouver sa supériorité. Et à ce petit jeu, il est sacrément doué. Seulement, nous ne sommes pas dans une université, à une conférence sur l’héritage de la civilisation grecque, mais bien dans un ring, et ce n’est pas les mots qui l’emportent mais bien les aptitudes physiques. Et Sandow n’a malheureusement pas les mêmes atouts dans sa manche que lorsqu’il s’agit de s’engager dans une joute verbale. Lui, a son style particulier. Un style basé sur les attaques en traitre, les coups par derrière, les moqueries quand son adversaire est au sol. Et force est de constater, que ce style ne s’avère guère efficace. Mais je respecte son art, et j’espère que lui, le renégat, le félon, le lâche qu’il est, verra que son style n’est rien contre un homme comme moi. Un homme sorti des rues de Brooklyn, et bien que sorti d’un barbare style de rue, a étudié pendant des heures des grands noms comme Muhammad Ali, Mike Tyson, Joe Frazier, des hommes qui acculent leurs adversaires dans les cordes, mettent leurs ennemis face à leurs péchés quand ils n’ont plus d’issue de secours, et les maltraitent jusqu’à ce qu’ils s’excusent pour le mal commis. C’est le funeste et cruel sort que je réserve à Sandow, tout comme je l’ai fait à Orton, alors que le monde entier me donnait perdant. Lors de mes débuts ici, j’étais Sugar Ray Leonard face à Marvelous Marvin Hagler, 1% de victoire selon les spécialistes, personne ne me voyait vainqueur face à un 9 fois champion du monde, et pourtant, à force de courage, de ténacité, de foi en mes capacités les enfants, j’ai vaincu. Et c’est la morale de l’histoire, quand on veut, on peut. Le courage est la plus grande vertu sur Terre, Sandow ne l’a pas. Ali l’a dit « Celui qui n’a pas de courage n’accomplira rien dans la vie ». A la différence de mon futur adversaire, j’ai pris le risque de m’attaquer à une montagne de palmarès, et j’ai gagné. Cela m’a fait passer du statut de débutant au passé de loser à un potentiel champion du monde. Et ça, les enfants j’en suis fier. Mais il y’a une autre chose dont je suis sûr, c’est que Sandow ne sera pas à sa place, il sera mal à l’aise.

“It’s up to you, New York, Neeeew Yoooooork !”

Le combat se déroulera en terre plus qu’hostile pour Sandow. Loin des milieux élitistes qu’il a pour habitude de fréquenter, ce combat sera dans une arène chaude bouillante, prête à exploser ! Nous ne serons plus dans les salles aseptisées de la WWE où il pouvait délivrer son message culturel, nous serons dans un champ de bataille : The Hammerstein Ballroom ! La terre où 3000 personnes avaient bondis lorsque RVD avait botté le cul à Cena à ONS II, où l’élitiste JBL s’était fait incendier lorsque il avait voulu humilier le public violent et extrême new-yorkais, le même style de message que Sandow délivre continuellement depuis qu’il est réapparu sur nos écrans. Alors, qu’il ne se fie pas au nom, la salle de bal n’a de dansant que le nom. Ici, on ne danse pas le tango, le menuet et toutes ces danses que Sandow doit danser dans les salons littéraires qu’il aime fréquenter. Ca sera la guerre, et au risque de parodier les fans de la ECW, je lance cette petite phrase « If Sandow speaks, WE RIOT ! » Alors Sandow, le message est clair. Tu n’es pas le bienvenu à New York. Blacks, blancs, latinos, nous ne t’aimons pas. Tu es chez moi ici, dans mes terres, là où j’ai grandi, et je te promets l’enfer. Dès que tu entreras, ton nom sera hué, le doigt du milieu sera brandi par des centaines de personnes et seront tous pointés dans ta direction, tu seras la cible d’insultes, de cris et de haine. Et moi, je rirais de cette situation. C’est le seul sourire que tu verras de moi les yeux ouverts. Une fois sur le ring, je te chasserai, te traquerai, te ferai ravaler ta langue, ta barbe, afin d’être sur que tu ne répandes plus ta méchanceté verbale, ni à New York, ni autre part où tu passeras. Et alors, quand l’arbitre aura fini son compte de 3, alors je sourirais, mais tu seras trop occupé à savoir où tu te trouves, pour constater ce sourire.

L’heure de rentrer chez soi a sonné, il est temps de conclure.

Shad - Alors les enfants, j’espère tous vous voir au Hammerstein pour vivre ce grand moment ! Que l’on puisse admirer le massacre qu’un homme en quête de justice face aux hommes de cœur noir peut faire. On va leur montrer ce que des gens de Brooklyn peuvent faire. Ca va être violent, ça va être moche, mais ça va être sacrément marrant. OOOOOOOOH YEAH, IT’S GONNA BE FUNNY !

Shad se lève, serre la main à tous les enfants, remet sa veste, et sort de la bibliothèque. Direction, la salle d’entrainement. No time to waste.

Messages : 711 Date d'inscription : 24/02/2013 Age : 28

J'ai lu ton speech et je le dis honnêtement, je suis content d'avoir réussi à me défendre face à toi et d'avoir perdu de pas grand chose !

Parce que putain, ce speech est juste : très bon !
Déjà, pour ce qui est de la présentation, c'est de mieux en mieux, même si certains paragraphes mériteraient qu'on les divise en deux, notamment l'antépénultième (Quel classe ce mot !)
Pour ce qui est de la gimmick, ton introduction, j'ai juste apprécié à fond ! Tu corriges un petit peu le défaut majeur qu'avait ta gimmick et maintenant ça fais bon !
L'argumentation est bonne aussi, et j'aime bien le fait de complimenter Sandow pour mieux le casser, c'est bien vu !

Franchement, c'est un très bon speech ! Bravo, encore une fois !

Messages : 75 Date d'inscription : 17/03/2013

Merci Henry pour ton antépénultième compliment, et aussi pour les autres ! J'étais pas sur d'avoir réussi et ton avis me fait du bien psychologiquement !

Alléluïa ! Et re-merci!

Messages : 427 Date d'inscription : 08/03/2013 Age : 27

La gimmick est très bonne, l'argumentation passe mais c'est trop les montagnes russes, t'enchaînes du bon, du moins bon et re du bon, faut hiérarchiser ça du moins bon au meilleur !
Les interventions des Mike Tyrone etc étaient bien gérées et tu aurais dû les garder parce que le monologue qui suit est un peu lourd, même si c'est bien écrit voir cette taille de paragraphe ça facilite pas ma digestion.
Ça reste une très bonne production papa, tu as de quoi faire des TRES belles choses, j'suis content de t'avoir ramené ici Stand Up The Ghetto. - Page 2 2176505670

Stand Up The Ghetto. - Page 2 2176505670

Messages : 75 Date d'inscription : 17/03/2013

Don Paoli a écrit:: La gimmick est très bonne, l'argumentation passe mais c'est trop les montagnes russes, t'enchaînes du bon, du moins bon et re du bon, faut hiérarchiser ça du moins bon au meilleur !
Les interventions des Mike Tyrone etc étaient bien gérées et tu aurais dû les garder parce que le monologue qui suit est un peu lourd, même si c'est bien écrit voir cette taille de paragraphe ça facilite pas ma digestion.
Ça reste une très bonne production papa, tu as de quoi faire des TRES belles choses, j'suis content de t'avoir ramené ici

Merci mon fiston. T'entends quoi par "arguments moins bon"?

Messages : 711 Date d'inscription : 24/02/2013 Age : 28

Mon vote :

Vainqueur = Shad Gaspard
Raisons = Le speech de Styl est bon ! Je pense même que sur l'argumentation il est meilleur, finir son argumentation par une comparaison entre l'idéologie de Shad et d'Hitler c'est, je pense, l'argument de la semaine ! Néanmoins voilà, l'introduction de Shad c'est du génie, on est transportés dans sa gimmick ! L'argumentation y est aussi très bonne et le contexte va bien avec la gimmick. Le speech de Styl' manque peut-être d'une interaction avec un gars de Brooklyn, son contexte serait allé dans son sens. C'est une nouvelle fois un choix difficile à faire et Styl doit savoir que cela s'est joué à peu pour ce qui est de mon vote ! Qu'il continue dans ce sens, c'est du très bon !